
Le retrait de tous les documents administratifs auprès des instances judiciaires pourra s'effectuer à "distance avant la fin de l’année en cours", a annoncé le ministre de la Justice, garde des Sceaux, Tayeb Louh, en visite hier à Relizane.
Inaugurant le nouveau siège de la cour de Relizane, M. Louh a indiqué que les citoyens pourront retirer à distance, tous les documents, dont le certificat de nationalité et le casier judiciaire, avant la fin de l’année en cours, précisant que cette procédure commencera avec les casiers judiciaires vierges. Le ministre a ajouté que ses services œuvreront, avec le ministère des Finances, à résoudre le problème des timbres fiscaux pour permettre au citoyen de retirer ses documents à distance, soulignant que l’opération concernera aussi la signature électronique. Cette nouvelle mesure, qui s'inscrit dans le cadre de la modernisation du secteur de la Justice, concernera aussi l’audition des témoins à distance, a affirmé M. Louh. Par ailleurs, le ministre a fait état de la constitution d'une commission chargée de la création d'un fonds devant permettre de verser des pensions aux femmes ayant à charge des mineurs quand il est prouvé que l’époux n’a pas de ressources financières. Il a aussi annoncé l'achèvement de l'élaboration de la loi sur la protection de l’enfant qui se trouve au niveau du secrétariat général du gouvernement pour son approbation avant d’être soumise aux deux chambres du Parlement. Le ministre de la Justice a souligné, par ailleurs, que l’indépendance de la justice et de la liberté de la presse sont "deux faces d’une même médaille", ajoutant que la protection du journaliste comme tout autre membre de la société entre dans le cadre des objectifs assignés pour instaurer les principes de la démocratie dans le pays et l'exercice des libertés. M. Louh s'est engagé également à appliquer le respect de la loi et à veiller à la protection des personnes et des biens publics et privés. Il a rappelé, au passage, que la violence verbale était l'étincelle qui avait conduit à la fitna et à la tragédie nationale vécue pendant plus d'une décennie, et qui allait détruire l'État et ses institutions.
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