
La Banque mondiale a indiqué, jeudi, qu’un large écart persistait entre les pays dans le domaine de la logistique commerciale, en soutenant que la faible efficacité de la chaîne logistique est le principal obstacle à l’intégration commerciale dans le monde. La BM a évalué 160 pays sur un certain nombre d’aspects du commerce qui sont de plus en plus reconnus comme des facteurs importants de développement tels le rendement des services douaniers, la qualité de l’infrastructure et la rapidité des livraisons. «L’objectif de cet indice est de rendre compte d’une réalité assez complexe qui est le fait que dans les pays où les coûts logistiques sont élevés, ce n’est souvent pas la distance entre les partenaires commerciaux, mais c’est fréquemment la fiabilité de la chaîne logistique qui est le principal facteur de renchérissement de ces coûts», explique un expert de la BM. En relevant le manque d’investissement dans les pays en développement en la matière, la BM observe, toutefois, que dans les pays à faible revenu, les avancées les plus notables sont généralement attribuables à l’amélioration de l’infrastructure et de la gestion intégrée du dédouanement aux frontières. «Mais on ne peut pas se contenter d’améliorer les infrastructures sans traiter en même temps les problèmes de gestion des frontières», a souligné cet expert. Par ailleurs, les pays à revenu intermédiaire, en revanche, disposent généralement d’assez bonnes infrastructures et de services de contrôle des frontières qui fonctionnent bien, tirant généralement leurs succès de l’amélioration des services logistiques, et en particulier de la sous-traitance d’activités spécialisées comme le transport, le transit et l’entreposage. Selon l’institution de Bretton Woods, au cours des dernières années, la baisse des droits de douane à l’échelle mondiale a fait émerger la logistique et d’autres aspects de la facilitation des échanges comme des postes de réduction des coûts commerciaux. Selon une étude de 2013 menée par la Banque mondiale et le Forum économique mondial, la réduction des coûts de transaction élevés et des tracasseries administratives inutiles auxquelles font face les commerçants pourrait doper le PIB mondial.
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