
Les objectifs définis par la communauté internationale pour une sortie de crise «viable et durable» au Mali demeurent «pertinents», a souligné jeudi à Yamoussoukro (Côte d’Ivoire) M. Abdelkader Messahel, ministre délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines. Dans son intervention au cours de la session à huis clos, consacrée à l’examen de la situation au Mali par le 42e sommet de la CEDEAO, où il a représenté le Président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, le ministre a rappelé que cette sortie de crise est fondée sur «la restauration de l’intégrité territoriale du Mali, la lutte contre le terrorisme et le crime organisé et le retour à la légitimité démocratique et le dialogue national». M. Messahel, qui a rappelé dans ce contexte que ces objectifs structurants de l’appui international au Mali ont été développés par l’Algérie lors du sommet de la CEDEAO, tenu à Abidjan en avril 2012, s’est particulièrement appesanti sur le terrorisme et le crime organisé qui «constituent fondamentalement la cause profonde de la crise que connaît le Mali et l’insécurité que vit la région». Il s’est félicité, par la même occasion, de «la prise de conscience partagée par tous sur la nature de cette véritable menace et de l’adoption, par la CEDEAO au cours de ce sommet, d’une stratégie de lutte contre le terrorisme et le crime organisé». S’agissant du dialogue inter-Maliens, M. Messahel a indiqué qu'il «doit impliquer les acteurs qualifiés et qu’il constitue, en définitive, un élément incontournable pour une sortie de crise durable». Evoquant l’appui apporté par la communauté internationale au Mali, le ministre a rappelé que la solidarité de l’Algérie avec le Mali «s’est toujours exprimée dans les moments difficiles, y compris, naturellement, depuis le début de la crise», précisant, à cet égard, que l’Algérie «a contribué au plan financier et humanitaire pour aider à une conduite plus apaisée de la transition, comme elle a contribué au renforcement des capacités humaines et matérielles de l’armée et des forces de sécurité». Au-delà, a-t-il poursuivi, l'Algérie «consent d’énormes moyens pour la sécurisation de ses frontières avec le Mali et mène une lutte déterminée contre le terrorisme dans la région, contribuant, ainsi, à l’affaiblissement des capacités de ce fléau, comme l’atteste la neutralisation totale du groupe terroriste qui a attaqué le site gazier d'In Amenas».
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