Quel est l’objet principal de cette conférence nationale ?
C’est une rencontre d’évaluation du système de télé-enseignement. Nous avons engagé un investissement sur le plan de la mise en place du matériel en la matière. Un premier travail a été engagé pour la formation des formateurs à travers les différents projets de coopération. Maintenant, nous sommes en phase d’une évaluation pour passer à une seconde étape, celle de prise en charge de la numérisation et la scénarisation des contenus d’enseignement à travers les différentes plates formes. Il y a lieu donc de procéder à la mise en place des contenus afin de faire bénéficier le maximum d’étudiants.
Qu’en est-il de la couverture des différents établissements d’enseignement supérieur ?
Une cellule de télé-enseignement est installée dans chaque établissement membre du projet. Nous comptons 43 sites récepteurs et 19 sites émetteurs. Mais le point focal à travers le réseau national reste le CERIST.
La formation des formateurs est une des étapes importantes de ce projet. Il y a lieu de maîtriser cette technologie afin de pouvoir communiquer avec l’étudiant et lui transmettre l’information. Pouvez-vous nous dire plus sur cette question ?
Dans le cadre des différents programmes de coopération, le ministère a procédé à la formation de 500 formateurs. Ces experts auront à charge toute l’ingénierie pédagogique au niveau des établissements supérieurs. Nous avons également des cellules de télé-enseignement composées d’ingénieurs, mais également d’enseignants. Nous passons en phase d’encadrement de ces enseignants pour la maîrise réelle de la mise en scène des contenus d’enseignement et de cours… à travers nos plateformes.
Quels sont les délais fixés par la tutelle pour la généralisation totale de ce mode d’enseignement ?
C’est le travail des ateliers qui va répondre à cette question et auront à déterminer les différentes phases de cette opération. Mais en plus des investissements sur les grands établissements, nous avons mis à la disposition des nouvelles classes préparatoires ces outils pédagogiques de téléenseignement et de téléconférence.
En dehors des TIC, comment évaluez-vous le niveau d’enseignement des bacheliers qui arrivent chaque année à l’université ?
C’est un système d’ensemble, on n’a pas à jeter la pierre à l’endroit de l’éducation nationale qui contient aussi des aspects positifs.
Il est vrai que nos enfants viennent parfois avec des difficultés de la maîtrise de la langue qu’elle soit anglaise, française ou nationale. Ceci est dû à une situation ambivalente, sur l’apprentissage des langues. Mais, en mettant en place ce dispositif de télé-enseignement et de l’enseignement à distance, l’élève ou l’étudiant devient l’acteur principal dans sa propre formation.
Propos recueillis par S. S.
- Publié dans :
- Mohamed Gherras ,
- MESRS
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