
Pour l’artiste peintre, Nadia Szczepara, "peindre le désert, est le produit d’une alchimie" résultant de sa rencontre avec cette grandiose immensité, suite à un voyage qu’elle effectua en Algérie il y a une année.
Cette aventure, d’une richesse inattendue, lui prit trois mois, durant lesquels, elle quitta Paris où elle était installée pour se rendre en Algérie où Tamanrasset lui révèle ses "multiples mystères à peine dévoilés par une alternance de clair-obscurs que seule une âme d’artiste peut capter".
Le résultat de cette quête de l’infini est réuni dans une exposition organisée au Centre culturel algérien à Paris qui se tiendra jusqu’au 30 avril.
Nadia Szczepara, estime, après sa rencontre avec le désert, qu’il est "difficile de ne pas devenir mystique face à la beauté et l’immensité du désert algérien confiant à l’APS, que le Sahara est spirituel comme un tableau qui décrit le cœur de ce que fait vibrer l’âme". D’une exceptionnelle beauté, la série de toiles qui tapissent la galerie du centre, dévoilent l’envoutement que le désert a produit sur cette artiste peintre et dont le voyage dans cette région d’Algérie lui a fait découvrir des paysages inouïs et d’une grande beauté qui donna libre cours à son inspiration. "Construites sur des dominantes ocre et dorée, la palette impressionniste à l’huile présentée, reflète une profondeur d’âme, nourrie de sensibilités plurielles que seules les découvertes inattendues peuvent révéler".
Issue d’un melting pot de nationalités, de père polonais et de mère franco-canadienne, Nadia Szczepara, née en 1980, est venue à la peinture alors qu’elle avait 18 ans et décida d’entreprendre seule ses premiers voyages vers l’Afrique, puis l’Europe et l’Asie. De retour à Montréal, c’est le visage amérindien qui inspire particulièrement ses toiles.
En 2006, elle quitte le Canada et s’installa en Bulgarie pour quelque mois et se lança dans la peinture impressionniste.
Depuis une dizaine d’années, elle expose régulièrement son travail à Paris, Montréal et Sofia (Bulgarie). Suite au voyage d’un mois effectué en 2010 en Algérie, en bus d’Oran à Tamanrasset, et "fortement envoutée par la beauté de l’Ahaggar et l’immensité immobile du paysage désertique", elle décida d’y retourner, armées de sa peinture, ses pinceaux et son chevalet pour "saisir les nuances de ces paysages" qu’elle n’avait "jamais connus auparavant", avoue-t-elle. Le résultat fut "une aventure unique et une palette inexplorée jusque-là".
- Publié dans :
- Paris ,
- Nadia Szczepara ,
- artiste
Articles Connexes
- Célébration de la journée de l’artiste : Remise du grand prix Aïcha Haddad
- Jean-Pierre Raffarin se félicite du rapprochement politique et économique entre Paris et Alger
- Rencontre avec l’artiste-peintre Amar Aib : « L’art est la sève du peuple »
- Centre culturel algérien à Paris : Entre histoire et mémoire
- Exposition de peinture de Meriem Kezouit à Alger : Entre abstraction et réalisme
- En juin au Cabaret sauvage à Paris : «Balgérie», un bal aux couleurs des musiques algériennes et françaises
- Ramadhan à Barbès : Senteurs du bled et moments de ferveur religieuse
- Mission Bienvenue Palestine : Intervention musclée de la police à Roissy
- Eternels repères d’une société
- Aïssa-Messaoudi de la Radio Nationale : Hommage aux artistes martyrs
DONNEZ VOTRE AVIS
Il n'y a actuellement aucune réaction à cette information. Soyez le premier à réagir !
Identifiez-vousS'inscrire